RÉPONSES DU PROFESSEUR
Vous trouverez ici les réponses du Pr. Braguer
SÉRIE DE QUESTIONS DU 20/04
FORMES GALÉNIQUES :
Concernant les implants (voie parentérale), vous n’avez mentionné en cours que les implants avec une action locale. Pour le concours faut-il considérer que tous les implants ont une action locale ou existe-t-il des implants avec une action systémique (comme les implants contraceptifs par exemple) ?
Je n’ai pas précisément dit que les implants injectables avaient une action locale, ce qui est recherché est une action prolongée. Les implants sont malgré tout injectés près du site d’action.
Je considère que les implants injectables ne peuvent pas être classés exclusivement à action locale.
Concernant ce QCM diffusé en cours : Vous avez compté l’item A comme vrai. Nous sommes d’accord pour dire que celui-ci est juste en lui-même, mais l’énoncé traitant des formes à libérations modulées, ne faut-il pas compter cet item faux puisque les LP sont des formes à libération modifiée (et non modulée) ?
Aussi, pourriez-vous réaliser ce genre de « piège » au concours ?
Le A est vrai. Votre remarque serait valable si j’avais écrit dans le A « les formes à libération modulée… diminuent le nombre de prises » car toutes les formes ne le font pas.
Je l’ai dit en cours je n’ai pas l’intention de mettre des pièges, et j’ai donné le conseil de bien lire l’énoncé de chaque proposition, il est plus important que le titre du QCM.
D’après la définition un comprimé est une forme solide contenant une unité de prise d’un ou plusieurs PA. Mais est-ce toujours vrai pour les comprimés sécables ? Doit-on considérer qu’ils contiennent une ou plusieurs unités de prise ?
Nous avons répondu que l’on parlait plutôt de dose dans ce cas-là, le comprimé contient une unité de prise mais en le divisant nous n’administrons qu’une demi-dose (de l’unité de prise).
Vous vous posez trop de questions (c’est malheureusement le format QCM qui l’impose). Considérons exact une unité de prise, par opposition à un flacon de solution buvable qui sera utilisé plusieurs jours.
OPÉRATIONS PHARMACEUTIQUES :
Concernant l’eau obtenue par distillation, les étudiants se demandent si en dehors du fait que l’eau obtenue ne soit pas stérile, elle est déminéralisée ou non et si elle est apyrogène ou non ?
Nous avons répondu que l’eau n’était pas déminéralisée car il y a dépôt de Calcium dû au chauffage, ce qui explique que l’on utilise une eau déjà déminéralisée pour le traitement. Mais nous n’avons pas su répondre concernant les substances pyrogènes.
Normalement elle ne contient ni pyrogène ni germe ni calcium, si elle est bien faite (d’où l’importance d’éviter tous ces risques avec déflecteur, chauffage régulier eau déminéralisée etc ), en pratique on fait une double distillation pour l’EPPI et ce sont les essais qui permettront de le vérifier.