Réponse du professeur Pradier :
Question posée:
En santé publique, l'approche populationnelle:
A) Vise à répondre aux seuls besoins exprimés de la population
B) Concerne les besoins exprimés et non exprimés de la population
La question est besoins exprimés seulement ou non exprimés également ?
Réponse donnée :
Il s’agit bien de besoins exprimés (par exemple : je suis diabétique et je souhaite pouvoir consulter une spécialiste) et non exprimés (la personne qui est diabétique mais qui ne le sait pas parce qu’elle n’a pas été diagnostiquée : Elle a certainement besoin de consulter un spécialiste mais elle ne l’exprime pas).
Réponse du Professeur Quatrehomme
Question posée:
Dans votre cours vous parlez de 3 types d’informations non communicables, or vous en listez 4: non formalisée, concernant un tiers, apportée par un tiers, information délétère. Du coup un item du type "il existe 4 types d'informations non communicable" devra t-on le compter juste ? Qu'on dise 3 ou 4 l'item sera-il juste ?
Réponse donnée:
La loi est explicite sur trois types d’informations non communicables : non formalisées, concernant un tiers et amenées par un tiers.
Mais plus loin elle ajoute de façon moins explicite que le médecin peut en toute conscience ne pas donner certaines informations, quand celles-ci peuvent être délétères pour le patient.
Ceci est également dans le Code de déontologie, article 35 (article que les étudiants doivent apprendre par cœur mot à mot).
On ne poserait jamais à l’ECN une question du type : combien de types d’information ne peuvent pas être communiquées au patient : réponse, 3 ou réponse 4
Ça n’aurait aucun sens
Par contre on peut demander précisément si des informations amenées par un tiers sont communicables au patient (réponse non) ; ou si des informations concernant un pronostic fatal à court terme sont systématiquement communiquées au patient (réponse fausse, compte tenu de la loi 4/3/2 et du Code de déontologie article 35).
Le droit médical est tout en nuance, c’est ce qui fait sa difficulté.
Voila enjoy