Re
Je reprends :
-QCM 4 : en effet, erreur de copier/coller
=> réponse E est la bonne ! (merci pour votre vigilance
)
-QCM 8 : je ne comprends pas d'où viennent tes doutes
il faut bien comprendre que
l'inclusion et la
randomisation sont deux étapes
indépendantes :
• inclusion réalisée par les investigateurs (=des médecins chargés d'inclure les sujets)
• randomisation réalisée par un centre indépendant ayant été contacté par les investigateurs
-QCM 9 : je pense que la procédure de double insu est toujours nécessaire ; ce qui ne revient pas à dire qu'elle est toujours possible => cela expliquerait "le mesure en double aveugle
si possible" des diapos. Par exemple, dans le cas où tu cherches à étudier les avantages d'une nouvelle prothèse orthopédique par rapport à une ancienne, il est impossible de ne pas remarquer si le patient porte la nouvelle ou l'ancienne prothèse
Ensuite, selon moi la nécessité du maintien du double insu pour des critères objectifs est parfaitement justifiée :
• si le patient sait qu'il prend un placebo, déjà, autant ne rien lui donner du tout... et même si tu lui donnes un traitement en lui disant "vous prendrez l'ancien traitement tandis que l'autre groupe prendra le nouveau", il risque d'y avoir une bien moins bonne observance de la part du malade qui sera peut-être moins motivé et renoncera à prendre certains médicaments, par un effet de découragement.. et inversement si tu lui dis que tu lui files un nouveau traitement, ça peut booster son mental et avoir des conséquences positives sur sa santé (le psychosomatique, c'est pas qu'une légende).. Bref les biais sont innombrables
• ensuite, la subjectivité de l'évaluateur dans un jugement objectif est bien moins évidente à percevoir... mais de là à dire que la procédure de double insu n'est pas NÉCESSAIRE, ça m'étonnerait. Par exemple l'évaluateur, même inconsciemment, peut se comporter différemment selon que le malade prenne un placebo ou un nouveau traitement, par exemple en "délaissant" ceux concernés par le placebo... ou alors dans l'exemple de la mesure d'une concentration hormonale par une machine, l'évaluateur peut passer à côté d'un dysfonctionnement de la machine car il attribuera peut-être un résultat aberrant à tel ou tel traitement... bref, de cette façon aussi il peut passer à côté de pleins de chose. On ne va pas faire un cours de psycho, mais il faut accepter l'idée que notre inconscient prend parfois le dessus sur nous et laisse certaines choses s'échapper, et dans le cadre de la recherche, c'est tout à fait pénible et source de biais
-sinon, recherche fondamentale et recherche clinique sont bien deux choses différentes :
• recherche fondamentale : c'est surtout la recherche sur papier ou boites de Pétri qui ne fait intervenir QUE des scientifiques (physique, chimie voire biologie => cf Gilson) Elle n'aboutit pas forcément tout de suite à quelque chose de concret dans l'immédiat
• recherche clinique : c'est la recherche qui applique les résultats de la recherche fondamentale dans le domaine de la santé ; elle fait intervenir des scientifiques et des médecins car elle inclut des vrais malades etc... elle aboutit en général à l'entrée sur le marché d'un nouveau médicament / traitement...
Voilà
maintenant je vais me gaver d'huitres et de foie gras..
Joyeux réveillon