Salut!La
Dénomination Commune Internationale est
la même pour le générique et son princeps, seul le
nom commercial change entre les deux:
par exemple, le Doliprane est le nom du médicament princeps, les génériques seront appelés "Paracétamol" suivi du nom du laboratoire (va voir le cours sur la production du médicament pour plus d'infos ), le paracétamol c'est la DCI de ce médicament!Un médecin a aujourd'hui
l'obligation de prescrire 25% des médicaments en utilisant leur DCI (/!\ ce n'est pas toujours respecté) car si le pharmacien ne lit que la DCI sur l'ordonnance, il en déduit que le médecin ne s'oppose pas à la
délivrance d'un générique ou du princeps. Le problème étant que beaucoup de médecins utilisent encore le nom des princeps (surtout les vieux médecins car ils ont fait la plus grande partie de leur carrière avant que les génériques n'apparaissent donc ils ne sont pas habitués à prescrire en DCI).
Ici le tuteur voulait dire que
certains médecins s'opposent encore aux génériques (voir les chiffres dans la ronéo aspects sociaux-éco sur la méfiance envers les génériques) : donc ils vont
prescrire en DCI pour respecter les recommandations mais
écrire dessous le nom du médicament princeps, le pharmacien va alors penser que le patient présente des contre-indications aux génériques et donc il délivrera le princeps.
Le médecin a donc respecté la prescription en DCI tout en influençant le pharmacien vers le princeps.lauu23 a écrit:Du coup je comprends pas trop cette notion "d’objectif d’effectuer 25% des prescriptions en DCI dont la moitié sous forme de générique"
Les agences étant conscientes que les médecins ne respectent pas trop leurs directives, ont donc demandé que[color=#FF0000] parmi les prescriptions sous forme de DCI,
au moins 50% le soient uniquement sous forme de DCI! C'est à dire qu'elles ne doivent pas être suivies du nom du médicament princeps pour que le pharmacien puisse délivrer un générique sans opposition du médecin.
C'est plus clair?