Coucou Inès !Il faut bien faire la distinction entre la
configuration relative Z/E que l'on voit sur les doubles liaisons et
l'inversion de configuration relative de Walden dans les SN2.
Dans une substitution nucléophile on ne détermine
pas une configuration Z/E. Il suffit juste de retenir que dans une SN2, on a
TOUJOURS une inversion de configuration relative de Walden ++ Mais encore une fois ça n'a aucun rapport avec les doubles liaisons.
Pour la configuration absolue : Déjà on ne peut déterminer une configuration absolue que sur les
carbones asymétriques ++.
Si tu as un carbone asymétrique dans ta substitution nucléophile : tu détermines la configuration absolue du réactif de départ et celle du produit à la fin. Si par exemple tu trouves S dans le réactif et R dans le produit, tu as une inversion de configuration absolue. Si tu trouves S dans les deux cas, ou R dans les deux cas, la configuration absolue ne s'est pas inversée, on a une conservation de la configuration absolue. Et là, ça dépend des cas : certaines réactions vont provoquer une inversion de la configuration absolue, d'autres une conservation, ça dépend de la molécule !
Est-ce que c'est bon pour toi?