Salut Nina
,
Lorsqu'on fait une
analyse de survie on cherche à mesurer des laps de temps qui se terminent par
l'arrivée d'un événement, la mort par exemple. Cette mesure va nous permettre de
faire des calculs de probabilités. On cherche aussi à comparer la vitesse d'arrivée de cet événement en fonction des facteurs pronostics des différentes cohortes (traitement ou non ect). Pour cela on va observer des patients (date de début -> date de point).
Si, durant cette période d'observation
l'événement n'arrive pas et que le patient est vivant à la date de point,
on ne pourra rien conclure, car après la date de point on arrête d'observer. Ainsi, on n'aura jamais un laps de temps avec lequel faire des calculs puisqu'on ne saura jamais quand l'événement aura lieu (et pareil pour les perdus de vue). Et sachant la seule chose qui nous intéresse en analyse de survie c'est cette histoire de laps de temps, alors on simplifie en oubliant les patients vivants à la date de point et les perdus de vue. C'est
la censure.
Donc on pourrait avoir tendance à penser que c'est utile de savoir que le patient est vivant, mais en analyse de survie non car il nous faut des données numériques.
C'est bon pour toi ?