Saluuuut! C'est une phrase de la ronéo 2 dans la partie sur la douleur, je t'explique ce que ça veut dire :
Tu es d'accord que le principe d'
autonomie tel que décrit par Beauchamp & Childress repose sur la
recherche de la volonté du patientCependant
l'autonomie morale (=
la capacité à exercer son autonomie) est
vulnérable : elle peut régresser avec l’âge (plus on vieillit, plus on a tendance à un peu perdre la tête), la maladie (ex : Alzheimer), voire disparaître (ex : démence évoluée). En bref, parfois on n'est plus vraiment capables de prendre nos propres décisions concernant notre santé
Un médecin qui considérerait ce principe d'autonomie avec excès se dirait : "
bon cette mamie elle a 70 ans, elle perd la tête et en plus elle a Alzheimer mais bon... elle est autonome donc c'est elle qui décide ce qu'on fait, c'est elle qui prend tous les choix, pas besoin de discuter avec la personne de confiance ni de réfléchir avec l'équipe"
Ça ne marche pas comme ça ++ Quand une personne est vulnérable, son autonomie morale doit être
soutenue voire substituée, en respectant un certain nombre de règles, en particulier si le patient a laissé des consignes précises (ex : personne de confiance)
On doit toujours de prendre soin du patient vulnérable qui a perdu son autonomie en prenant les meilleures décisions pour lui (grâce à des discussions collégiales, à la personne de confiance si le patient en a désigné une..)
C'est l'
éthique de la vulnérabilité qui valorise cette relation intersubjective (soignante) : elle
balance donc les excès de l'éthique de l'autonomie (elle permet de ne pas en abuser en gros) - on doit prendre en compte les vulnérabilités du patient tout en sachant que son autonomie peut être altérée
Tu comprends mieux ?
Ps : trop hate aussiii