Je vous explique mon raisonnement ;
Au moment où j'ai posé la question au prof en contredisant sa diapo j'avais en tête que le coefficient de perméabilité hydraulique augmentait si les capillaires de l'organisme avaient une perméabilité augmentée et qu'ils laissaient fuiter les protéines dans le LI en provoquant donc des oedèmes, mais que
ces capillaires n'étaient pas forcément les capillaires glomérulaires donc qu'ils ne concernaient pas le syndrome néphrotique, mais un syndrome inflammatoire ou une infection sévère dans certains cas.
Par conséquent, ce qui était écrit sur la
diapo était invalidé et une diminution du coefficient de réflexion protéique était à attribuer à un syndrome néphrotique et une augmentation du coefficient de perméabilité protéique à des infections sévères et/ou syndrome inflammatoire. C'est la version que j'ai proposé au prof, et il l'a confirmée.
Mais après avoir relu plusieurs fois vos cours, nos cours de P2 et avoir fait des recherches, il me semble m'être trompée et la version du prof (et de sa diapo) est la bonne. Je m'explique :
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Syndrome néphrotique : augmentation du coefficient de perméabilité hydraulique
au niveau des capillaires glomérulaires qui ne
filtrent plus correctement et laissent passer les grosses protéines telles que l'albumine dans l'urine primitive. Cette
protéinurie augmentée provoque une diminution des la concentration de protéines plasmatiques et donc une diminution du coefficient de réflexion protéique. Il y a alors augmentation de l'ultrafiltration vers le LI ce qui provoques des oedèmes.
Donc on observe en résumé :
augmentation du coefficient de perméabilité hydraulique ET une diminution du coefficient de réflexion des protéines.
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Inflammation sévère/syndrome inflammatoire : pour une raison random le taux de protéines plasmatique baisse (augmentation du coefficient de perméabilité hydraulique de certains capillaires de l'organisme ou autre), on a donc une
diminution du coefficient de réflexion protéique.
Je pense que dans sa diapo et son cours le professeur Favre a voulu simplifier et qu'il a confirmé ensuite la version que je lui ai envoyée parce qu'elle n'est pas fausse : le syndrome néphrotique et les infections peuvent tous deux présenter à la fois une augmentation du coefficient de perméabilité hydraulique et une diminution du coefficient de réflexion protéique
dans certaines conditions.
Mais pour l'instant retenez sa version initiale (du diapo), on va lui demander exactement ce qu'il y a à retenir pour le jour du concours et on vous tient au courant