Re !
Par rapport à la
morale : elle précisera "uniquement" ou "exclusivement" s'il s'agit d'un piège.
Par rapport à la
dignité : elle m'a parlé de ça avant un cours mais elle ne l'a pas développé en amphi du coup ça devait être simplement pour illustrer ses propos, mais en gros elle disait qu'avec une
approche déontologique, la dignité était un principe cardinal
(l'Homme doit rester digne quoi qu'il en soi, c'est une vérité intangible). Sans préciser d'autres mouvements elle a dit que ce n'était pas le cas dans toutes les approches.
Par exemple dans une approche
utilitariste, la conséquence générale étant ce qui importe le plus, on peut éventuellement être amenés à minimiser la dignité de quelqu'un s'il s'agit d'oeuvrer pour le plus grand bien.
Ce n'est certes pas le but, mais ce n'est pas non plus exclut.
En fait dans les doctrines
conséquentialistes, il n'y a pas vraiment de "principe cardinal", étant donné que l'on s'attache moins à des règles immuables qu'à des cas particuliers, en évaluant les
conséquences de chaque action.
Par exemple (rien à voir mais c'est pour illustrer) :
Un fugitif vient se réfugier chez vous.
Vous savez qu'il est innocent, et qu'il ne mériterait pas de finir en prison.
La police arrive et vous demande s'il est caché chez vous.
Dans une logique déontologique, au nom du principe fondamental "ne jamais mentir", vous aller répondre que l'homme est bien chez vous. Vous n'allez pas contre un principe général établit au préalable, peu importe les conséquences.
Dans une logique conséquentialiste, vous aller penser au fait que si vous mentez vous pourrez sauvez un innocent, alors que si vous dites la vérité, il finira en prison pour un crime qu'il n'a pas commis. Vous ne suivez donc pas de principe cardinal étant donné que vous pensez plutôt aux conséquences de vos actes.C'est un peu plus clair pour vous ?