Coucou
Alors pour la voie cutanée, c'est bien une voie locale/in-situ mais qui peut avoir un effet systémique. En effet tout va dépendre après du médicament, de sa capacité à traverser la barrière cutanée et se retrouver dans la circulation générale. Par exemple la nicotine arrive bien à passer, du coup il existe des patchs de nicotine. Malheureusement c'est pareil pour certains pesticides ce qui peut avoir un effet toxique grave chez l'Homme
Pour l'EEPH, ce n'est pas faux de dire que la voie sublingual "shunt" l'EPPH, comme ce n'est pas faux de dire qu'elle diminue son effet. De façons général, oui elle shunt l'EPPH parce que la très grosse majorité du médicament va passer à travers la membrane sous la bouche et finir direct dans la circulation générale sans passer par le TD. Donc de manière générale oui c'est une voie d'administration qui "shunt" cet effet. Maintenant, d'un autre côté il est vrai qu'il y a quand même une petite partie qui peut finir par être avalé et finir dans le TD, et donc subir l'EPPH. C'est ainsi pour ça qu'il n'est pas faux d'un autre côté de dire qu'elle diminue l'EPPH
En fait ce qu'il faut surtout comprendre en pharma c'est que les choses ne sont pas noir ou blanc. Il faut comprendre surtout la logique et l'aspect général de la notion. La voie cutanée comme la voie pulmonaire (et d'autres voies aussi..) sont des voies locales/in-situ. Mais rien empêche le médicament de passer à travers les membranes biologiques et finir dans la circulation générale s'il en est capable. Et pareil pour "shunt" ou "diminuer", il faut surtout comprendre de manière générale l'idée que t'aura une très grande partie du médoc qui va traverser la membrane sous la langue et une autre partie qui sera inévitablement avalé parce que tu mets quand même le médicament dans ta bouche et c'est un réflexe d'avaler, mais ça reste une faible quantité par rapport à ce que tu mets initialement sous la langue
Est-ce que tu comprends mieux?