Hello,
L'item D est bien juste, si l'influx naissait physiologiquement (fréquence la plus rapide) au niveau du noeud auriculo-ventriculaire les oreillettes se dépolariseraient en même temps que les ventricules.
Ainsi, comme il nait physiologiquement au niveau du noeud sino-auriculaire, l'influx va d'abord dépolariser les oreillettes puis les ventricules en suivant le tissus nodal
Et pour la A s'il y avait des jonctions communicantes entre les oreillettes et les ventricules, le PA se transmettrai des cardiomyocytes auriculaires aux cardiomyocytes ventriculaires directement. Normalement l'influx est ralenti dans le noeud auriculo-ventriculaire pour que l'ensemble des cardiomyocytes des oreillettes se dépolarisent puis une fois que l'influx a traversé ce noeud il continue son chemin à vitesse rapide se propageant dans le tissu nodal des ventricules. Mais si il y avait une communication il n'y aurai pas ce temps de "pause" entre la dépolarisation auriculaire et ventriculaire : les ventricules et les oreillettes seraient synchrones (de plus dans ce cas, les cardiomyocytes ventriculaires auraient la transmission d'un PA depuis les cardiomyocytes auriculaires et depuis le tissu nodal, ça aboutirai à des contractions anarchiques et possiblement à une fibrillation ventriculaire).
J'espère que ça répond à toutes vos questions !